Diagnostic des réseaux d’égout

Détection des infiltrations, du captage d’eau parasitaire et des raccordements inversés dans les réseaux d’égouts

Nos réseaux d’assainissement d’eaux usées véhiculent des quantités surprenantes d’eau d’origine pluviale qui ne devraient pas s’y retrouver, occasionnant des surcharges lors de fortes pluies et lors de la fonte printanière.

En plus du captage en surface on y retrouve des infiltrations par la nappe souterraine.

Test à la fumée au réseau d’égout sanitaire

Les tests à la fumée permettent de localiser les sources de captage d’eau de surface qui sont raccordées au réseau d’égouts sanitaires, alors qu’elles devraient plutôt être raccordées à l’égout pluvial ou déversées en surface.

La technique nous aide à vérifier la conformité des raccordements sur de longs tronçons de réseau en très peu de temps et à des coûts relativement faibles.

Les essais à la fumée sont particulièrement efficaces pour détecter le captage des :

  • Puisards de rues
  • Gouttières
  • Drains de toit plat
  • Drains de cour
  • Fossés canalisés.

Dépendamment de la nature du sol, ils peuvent aussi aider à localiser certains raccordements de drains de fondations.

Inspection des pompes d’assèchement et des drains de fondations

Malgré que le drainage des fondations devrait idéalement se faire en surface, à bonne distance du bâtiment, le captage indirect en provenance des drains de fondations constitue souvent un élément important expliquant la présence d’eaux parasitaires dans les réseaux d’égouts.

L‘inspection des raccordements des pompes d’assèchement (sump-pump) pour la réalisation d’essais au traceur constitue une méthode très efficace de recherche et de localisation de cette source de captage d’eaux parasitaires.

Cette méthode permet de déterminer où sont rejetées les eaux collectées par les drains de fondations. Elle requiert la collaboration du propriétaire du bâtiment, notamment par la prise d’un rendez-vous au préalable, car on devra entrer dans le bâtiment.

L’opération consiste à injecter un colorant qui ne tache pas et de l’eau dans le puits de captage de la pompe, pendant qu’un autre inspecteur fera l’observation du rejet à l’extérieur du bâtiment, que ce soit en surface ou dans un regard d’égout pluvial ou sanitaire. Une prise de photos accompagne l’inspection à titre de preuves pour la production du rapport.

Cette technique sera à considérer lorsqu’on observe un débit élevé au réseau d’égout sanitaire au printemps ou jusqu’à plusieurs heures, voire plusieurs jours, suivant de forte pluie. L’évaluation des débits peut être faite à partir des temps de fonctionnement des pompes aux stations de pompage ou par la réalisation préalable de mesures de débit en continu en réseau.

Les mesures de débit au réseau d’égout et des précipitations en continu

Cette méthode permet d’identifier et de quantifier l’effet des précipitations et du niveau de la nappe d’eau souterraine sur les débits s’écoulant au réseau d’égout (domestique ou unitaire) et d’en déduire le débit d’infiltration, le débit domestique et le débit de captage.

Elle permet également de déterminer s’il s’agit de captage direct ou indirect.

Alain Bédard
Alain Bédard
Leader d'équipe

Membre en règle de l’OIQ depuis 1994, M. Alain Bédard a participé à plusieurs centaines de campagnes de mesures de débit et d’échantillonnage d’eau usée, que ce soit sur des effluents industriels ou sur des réseaux d’égouts municipaux. Ses nombreuses années sur le terrain, combinées à la compilation et à l’analyse des résultats, de même qu’à la direction des équipes de projets, font de lui un atout de premier plan dans la réalisation de vos projets de caractérisations et mesures de l’eau, diagnostics de réseaux d’égouts ou étalonnages de systèmes de mesures de débit.

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Évaluation des conduites et des regards par caméra vidéo

L‘infiltration par les joints de conduites et de regards peut constituer un apport d’eau parasitaire continu important, indiquant souvent la désuétude du réseau. Les inspections télévisées s’avèrent très utiles pour localiser ces défectuosités et connaître l’état d’un tronçon de conduites.

Elles ne permettent toutefois pas la quantification de la problématique d’infiltration, à savoir les débits et volumes journaliers de l’infiltration d’eau parasitaire véhiculée par un tronçon de réseau.

Mesures de débit instantanée de nuit en réseau d’égout

Les mesures de débits de nuit de type remontées par tronçons, permettent de connaître le débit d’une conduite aboutissant à un regard.

En répétant les mesures d’un regard à l’autre, il est possible de calculer l’apport supplémentaire correspondant à l’infiltration d’eau parasitaire le long du tronçon de conduites. Ces mesures doivent être réalisées de nuit, entre minuit et 6h du matin, un moment où il y a peu d’utilisateurs sur le réseau.

La mesure de débit instantanée de nuit sera à considérer lorsqu’on observe un débit élevé au réseau au printemps ou lorsque peu d’écart est observé entre les débits de jour et de nuit. Une évaluation préliminaire des débits peut notamment être faite à partir des temps de fonctionnement des pompes aux stations de pompage ou par une campagne de mesures de débit en continu en réseau.

La technique la plus couramment utilisée est celle impliquant l’utilisation de déversoirs portatifs. Par cette technique, le débit peut être directement lu sur l’échelle graduée du déversoir, après une attente suffisamment longue suivant son insertion dans la conduite pour assurer la stabilisation du débit.

Alternativement, des essais volumétriques seront réalisés pour les conduites comportant un faible débit, moins de 1.67 l/s, tombant en chute.

En raison de sa moins grande précision, un débitmètre H/V portatif sera utilisé en dernier recours, lorsque les 2 autres techniques ne sont pas applicables.

Détection de raccordements inversés au réseau d’égout pluvial

Les raccordements inversés peuvent représenter une source significative de pollution des milieux humides, des cours d’eau et des lacs, et risquent de se répercuter sur les réserves d’eau potable, l’habitat aquatique, les activités de loisir et de sport, l’esthétique de l’environnement, la santé et la sécurité des citoyens.

Le rejet des contaminants dans l’environnement par ces raccordements inversés est prohibé par la Loi sur la qualité de l’environnement. Les exploitants de réseaux d’égouts ont la responsabilité de prévenir et d’éliminer ces déversements de façon appropriée.

Après avoir procédé à l’identification des exutoires pluviaux contenant des rejets d’origine domestique, et sommairement localisé les conduites contenant un ou des raccordements inversés, la prochaine étape pourrait être de procéder à des essais au traceur pour confirmer les cas de raccordements inversés.

Lorsque de nombreux bâtiments sont raccordés sur le tronçon, il peut être avantageux de procéder au préalable à des essais à la fumée au réseau pluvial.

Test à la fumée au réseau d’égout pluvial pour identifier les raccordements suspects

Le test à la fumée visent la détection de raccordements inversés occasionnant des rejets d’eaux usées au réseau pluvial. L’élément d’intérêt devient alors le dégagement de fumée aux évents de plomberie, habituellement visibles sur les toitures des bâtiments.

Cette technique rapide et relativement peu coûteuse permet de soulever les raccordements suspects sur de longs tronçons de réseau, sans devoir tester individuellement tous les branchements.

Tout bâtiment où un dégagement de fumée à un ou plusieurs évents de plomberie aura été observé sera considérera comme suspect. Il est impératif de confirmer les raccordements suspects par la réalisation d’essais au colorant.

Lorsque des tests à la fumée sont effectués dans un secteur comportant de nombreux bâtiments à toit plat, il est généralement avantageux de prévoir l’utilisation d’une nacelle afin de pouvoir observer les évents, et ainsi réduire le nombre d’essais au colorant requis.

Test au traceur dans les éléments sanitaires de bâtiments pour confirmer les raccordements inversés

Lorsque des tests à la fumée ont été utilisés comme première étape d’identification des raccordements suspects ou lorsque peu de bâtiments sont raccordés à un tronçon d’égout, il est avisé de procéder à la réalisation d’essais au traceur pour valider la conformité du raccordement à l’égout sanitaire.

La technique des tests au traceur nécessite inévitablement d’entrer dans les bâtiments, préférablement après avoir avisé les occupants et convenu d’un rendez-vous pour faire les tests.

Le test au traceur consiste à injecter un colorant qui ne tache pas dans les toilettes d’un bâtiment, en actionnant la chasse d’eau, en ouvrant des robinets ou en faisant couler un bain, afin de favoriser un meilleur écoulement à l’égout et ainsi réduire la durée du test.

Un technicien ou une technicienne posté dans la rue aura ouvert les regards d’égouts sanitaires et pluviaux desservant le bâtiment en question. L’observation du colorant à l’égout pluvial indiquera la non-conformité du raccordement, alors qu’une apparition de colorant à l’égout sanitaire indiquera sa conformité. On répétera généralement l’opération pour des éléments sanitaire raccordé à différents groupes de plomberie, avec différentes couleurs de colorants, afin de statuer si la non-conformité du raccordement est totale ou partielle

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